Poesia di Salvatore Fittipaldi
Le marionette
Sono pronte
a fare la spaccata, flettere le ginocchia, al contrario,
mettere i talloni sulle orecchie:
sono pronte
a salire sul boccascena e roteare il collo, su se stesso,
come i gufi:
perchè è così che distraggono, dalla mano, lesta,
che le lega ai fili:
( C'est le “Diable” qui tient les fils qui remuent la politique!!!!!! )
* * *
elles sont prêtes
à faire le grand écart, plier les genoux, au contraire,
mettre les talons sur les oreilles:
elles sont prêtes
pour obtenir sur le proscenium et faire pivoter leur cou,
sur lui-même, comme hiboux :
parce que ce comment distraire, de la main, habile,
qui leur lie aux fils:
( C'est le “Diable” qui tient les fils qui remuent la politique!!!!!! )
